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A la sortie du DESS de SATIS, Didier fait des stages dans deux directions : à France 3 et sur des festivals musicaux. Il a alors la possibilité d’intégrer le nouveau projet de France 3 « Mistral gagnant » ou de continuer dans le monde plus aléatoire du concert et du spectacle vivant. Sa réflexion le conduit vers la diversité et l’épanouissement du monde de la musique live.

Il intègre alors l’équipe du Dock des Suds en commençant par le bas de l’échelle, en espérant y faire son trou. Il rencontre des régisseurs qui lui font confiance et qui lui permette de travailler sur différents festivals.
Le bouche à oreille faisant le reste, il réussit à obtenir son statut d’intermittent dès la première année. Son choix se révèle être le bon !
En parallèle, il continue à travailler sur des courts métrages car il aime cette atmosphère de travail en équipe.

En 2006, le ballet Preljocaj déménage au Pavillon Noir (à Aix-en-Provence). il avait déjà eu l’occasion de travailler quelques fois pour eux auparavant et le ballet lui propose d’être régisseur son pour la cérémonie d’inauguration du Pavillon Noir. Ce travail consiste à préparer le lieu, à superviser l’installation pour la diffusion sonore, à analyser les différents besoins, à agencer la régie…
A la suite de cette inauguration, le ballet lui propose de devenir régisseur son attitré à l’année.

En partageant son poste au Pavillon Noir avec un 2eme régisseur, il continue également de participer à d’autres projets, continue son travail avec le Dock des suds et garde cette liberté qui lui est si chère.

Depuis, il a travaillé sur presque toutes les créations des ballets de Peljocaj. Son rôle consiste à contribuer artistiquement au projet et d’en assurer la mise en œuvre technique. Son travail est varié et couvre l’espace qui va de la technique jusqu’à la création. Didier peut faire de la numérisation, chercher des sons, ralentir un morceau de musique classique, rajouter des instruments virtuels, chercher des matières pour illustrer la danse, faire du sound design, masteriser… Une relation privilégiée de comprehension et de confiance s’est instaurée entre Didier et le chorégraphe.

“J’aime ce travail car au final je fais du son à l’image. Je cherche des ambiances, des sons qui illustrent la danse, des ponctuations sonores qui interagissent avec cette danse. Je peux travailler sur des vidéos, de la chorégraphie, m’imprégner de l’atmosphère pour proposer un son “.

En juillet 2015, pour la dernière création – dont la première était à la cour d’honneur du palais des Papes pour le festival d’Avignon – il a été crédité au programme avec son propre nom !

En parallèle il continue de travailler dans l’évènementiel, les concerts, les festivals. il a un intérêt particulier pour la régie générale, prévoir les situations, les problèmes, s’entourer des bonnes personnes, avoir le relationnel pour motiver et rassembler une équipe.

“Partager mon temps de travail entre le Ballet Preljocaj et l’évenementiel, c’est pour moi l’équilibre parfait.”

Photo – Festival Mini United 2012, au Castellet, avec Iggy and the Stooges, Gossip, The Ting Tings…


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