Musicien de formation, Arnaud Roy est passé par le SATIS entre 2000 et 2003. Compositeur de musiques pour des jeux vidéo, il est également directeur audio. Retour sur un parcours plutôt cohérent, qui illustre la volonté d’Arnaud de concilier travail et passion.

Arnaud Roy Article(1)Originaire d’Angoulême, j’y ai obtenu un BTS Audiovisuel tout en étudiant la harpe au conservatoire. A Aubagne, j’ai passé la MST option son à l’image et poursuivi avec le DESS Ecriture et réalisation en images fixes et animées. J’ai continué la musique en parallèle au conservatoire de Marseille en classe de composition. J’ai terminé par un Master Conception sonore à l’Ecole nationale du jeu et des médias interactifs numériques d’Angoulême (ENJMIN).

Je garde le souvenir de très belles années au SATIS, notamment l’émulsion créative entre les étudiants ainsi qu’une impression de grande liberté. Après un BTS très cadré dans le domaine technique, c’était une porte ouverte vers des expériences plus créatives.

A partir du DESS, et grâce à la proximité du CEFEDEM, j’ai commencé à composer de la musique à l’image. En 2004, j’ai obtenu le prix de la meilleure bande son de court métrage au festival d’Aubagne pour le film « Sauvages dans la Ville » de Yann Marquis. L’année suivante, j’ai renporté la bourse pour la création musicale au SIRAR pour le film d’Emmanuelle Cervetti « Dépoter Rempoter ».

En 2006, après mes études, j’ai commencé à travailler pour Elude, un studio de post-production son pour le cinéma et la télévision, en tant que monteur son et mixeur. J’y travaillé pendant 6 ans, notamment pour des séries d’animation.

En 2010, j’ai intégré l’équipe de Game Audio Factory à Angoulême en tant que directeur audio. Ma carrière musicale a fait un bond très rapide grâce à la visibilité de ce média. Sur Endless Legend, nous avons enregistré avec un orchestre de 30 musiciens et cette bande son a été récompensée d’un Ping Award en 2014.

Le dernier volet de mon activité concerne l’enseignement. Cela permet de se remettre en cause et de mieux connaître les difficultés des nouveaux entrants dans nos métiers. A mon sens, nos métiers impliquent beaucoup de passion, mais restent difficiles et précaires et c’est pourquoi il est important de développer la solidarité.


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